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Identité et chiffres

Un territoire fortement structuré

autour de l’élevage :

La Maurienne regroupe 355 chefs d’exploitations agricoles basées en grande majorité sur l’élevage. L’activité agricole est présente sur l’ensemble du territoire et continue à mettre en valeur une partie substantielle et stable de la surface de la vallée mais présente une répartition inégale sur le territoire : les fortes concentrations d’exploitations agricoles sont davantage en zone touristique. Associées à des produits de qualité, les activités d’élevage de notre territoire (petites exploitations) sont gages de haute valeur ajoutée environnementale et paysagère.​

Visionnez la vidéo réalisée en 2021 sur le foin en Maurienne :  Le foin en Maurienne - YouTube

De petites productions spécifiques comme le maraîchage, l’aviculture, le safran… se développent sur le territoire. En plus de contribuer à l’élargissement de la gamme de produits agricoles à l’échelle  de la vallée, ces activités permettent de valoriser de petites surfaces agricoles complémentaires à l’élevage. Le SCOT et le programme LEADER se devront de conforter les ressources territoriales agricoles présentes (productions laitière et viande) mais aussi imaginer de nouvelles complémentarités avec ces « petites » productions pour développer une identité forte autour de la « Maurienne dans l’assiette ».

Un système agro-pastoral

particulièrement adapté au territoire

Des élevages basés sur l’herbe toute l’année. L’herbe extensive, principale ressource du territoire représente 99 % de la surface agricole de Maurienne. Le système agro-pastoral de Maurienne permet d’optimiser l’utilisation de la végétation diversifiée selon l’altitude et les versants. Le système de production agricole combine donc l’utilisation des alpages avec les surfaces d’herbe de la vallée. C’est pourquoi il est impensable de dissocier l’alpage des prés de fauche et des zones intermédiaires. Les alpages permettent de libérer des surfaces fourragères près des sièges d’exploitation afin d’assurer la production de foin mais, sans les prés de fauche, il n’est pas pensable de valoriser les alpages comme ils le sont aujourd’hui. Le système agro-pastoral reste le meilleur moyen d'exploiter une herbe de grande qualité et abondante, base d’une production agricole de qualité et d’un bon entretien des paysages.

Le bon maintien de la fauche et de la gestion des pâtures est encouragé pour répondre à l’obligation du cahier des charges AOP Beaufort (75 % d’autonomie fourragère obligatoire.

Une volonté du territoire de valoriser

et diversifier l’offre alimentaire

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Moins d’exploitations

mais de taille supérieure

Sur les 30 dernières années, 76 % des exploitations de Maurienne ont disparu. Leur forme traditionnelle ne permettait plus d’atteindre l'équilibre économique. Ces structures se sont petit à petit modernisées et sont devenues « professionnelles ». Ce mouvement de restructuration tend à se terminer/se ralentir.  Le nombre d’exploitations va sans doute encore continuer de diminuer et leur taille à augmenter impliquant de repenser sans cesse l’équilibre de l’activité, en termes de foncier, de cheptel, de capitaux et de travail. Malgré des facilités liées à la  mécanisation, la diminution du nombre d’agriculteurs dans les exploitations de montagne face à la gestion  de plus grandes surfaces et un nombre plus important d’animaux,  risque de provoquer par voie de conséquence l’abandon et l’enfrichement des terres les plus difficiles. D’où la volonté du territoire et de tous les acteurs agricoles d’au minimum maintenir le nombre d’exploitations, voir de susciter de nouvelles installations.

Moins de vaches mais plus de brebis à lait et à viande :

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Parallèlement à la diminution du nombre d’exploitations, le nombre de vaches laitières baisse (-17 % entre 2000 et 2014). On observe en revanche une forte augmentation du cheptel de brebis avec un très fort développement de la filière brebis laitières. La Maurienne reste le plus grand territoire d’alpage de Savoie et a toujours compté de nombreux troupeaux d’ovins locaux et de transhumants. C’est près de 82 500 moutons (+ 9 % en 8 ans) dont  66  % de transhumants qui pâturent les alpages de Maurienne.

Les actifs agricoles : une pluriactivité importante et souvent indispensable

La pluriactivité des agriculteurs est très développée sur le territoire. En 2013, ils sont 53 % à exercer une ou plusieurs activités en complément de la production agricole, alors qu’à l’échelle de la Savoie ils ne sont que 36%. 
Le système « double actif » qui intégrait un travail dans les usines a laissé place à la pluriactivité avec un deuxième travail saisonnier dans les stations de ski (moniteur, pisteur, remontées mécaniques, dameur). Ce deuxième travail assure ainsi des revenus complémentaires pour les exploitations et une main d’œuvre régulière pour le tourisme.

Un secteur porteur d’emplois…

Au total, les exploitations agricoles du territoire produisent des emplois directs pour 418  temps pleins sur toute l’année. L’économie des exploitations engendre par ailleurs  134  emplois indirects présents sur le territoire (salariés des coopératives laitières, de l’abattoir, vendeurs de produits agricoles…).

Mais péril : le manque de renouvellement des agriculteurs !

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